30 janvier 2012
Puebla : Ville gagnante du Concours international de production de vidéos dans la catégorie 14-17 ans Entrevue avec le maire de Puebla, Eduardo Rivera Pérez
1. Pouvez-vous nous indiquer les raisons qui vous ont motivé pour inscrire la ville de Puebla à ce concours international de production de vidéos?
C’est au cours du premier trimestre de 2011 que l’OVPM a lancé l’appel du concours international de production de vidéos intitulé Ma ville, notre patrimoine mondial, qui s’adressait aux jeunes appartenant à deux groupes d’âge, soit de 14 à 17 ans et de 18 à 21 ans. Dans le cas de Puebla, il était ouvert aux deux catégories.
RAISONS
Puebla s’est engagée, en tant que ville du patrimoine et membre de l’OVPM, et en particulier ce gouvernement,
• à participer à la plupart des projets et des appels lancés par notre organisation.
• à promouvoir et à parvenir à ce que les jeunes acquièrent une meilleure connaissance du patrimoine mondial.
• à créer chez eux, comme le dit l’OVPM, un sentiment d’appartenance et de fierté au sujet du patrimoine mondial, notamment en ayant recours à leur vision personelle.
• à leur offrir l’occasion de s’exprimer au sujet du patrimoine mondial, et en particulier celui de notre propre ville.
• à les convaincre et à les impliquer dans le processus de valorisation et de conservation des villes recconnues comme patrimoine de l’humanité.
2. Pouvez-vous nous décrire brièvement comment s’est organisé le volet local de ce concours au sein de la ville de Puebla?
Le premier geste a remonte au 18 avril 2011 quand, par le biais du Secrétariat au développement économique et du tourisme, de l’Institut de la jeunesse de la ville de Puebla et de l’Institut de l’art et de la culture, un appel local a été lancé aux deux catégories d’âge, soit les 14–17 ans et les 18–21 ans, cherchant à inciter les jeunes à participer à ce concours, afin de représenter la ville dans une vidéo qui, en plus de refléter les valeurs patrimoniales de Puebla, offrirait une production de qualité, empreinte d’originalité et de créativité ; dans cette perspectives, les participants ont suivi des formations sur des sujets tels l’histoire, le patrimoine et la production de vidéos, dans le but de leur fournir des outils leur permettant de développer leurs habiletés et de les traduire dans une vidéo de qualité, aussi bien dans sa forme que dans son contenu.
Étant donné le profil du concours, nous nous sommes rapprochés des jeunes en en faisant la promotion à travers les réseaux sociaux, tels Facebook et Twitter, et en envoyant des invitations à des personnes et à des médias écrits, ainsi qu’aux écoles, aux collèges et aux universités de la municipalité qui sont impliqués auprès des jeunes.
Nous comptions également sur un jury multidisciplinaire qui a offert son expérience et sa sensibilité en matière de patrimoine et de vidéo, dans le choix des vidéos gagnantes du concours à l’échelle locale, dans lequel la vidéo « A dónde debo ir », produite par David Vara, a finalement mérité le prix du concours à l’échelle internationale.
Le jury était composé de :
• Me Lilia Martínez y Torres, directrice du Centre intégral de la photographie et de la photothèque « Lorenzo Becerril ».
• M. Alejandro Ramírez, réalisateur cinématographique.
• Miriam Mozo, conseillère municipale et présidente de la Commission du tourisme, de l’art et de la culture.
3. Quelle est votre appréciation générale de la vidéo du jeune lauréat international David Vara Vázquez intitulée A dónde debo ir qui a remporté le concours « Ma ville, notre patrimoine mondial » dans la catégorie 14-17 ans?
La forte évolution de cette ville est due en grande partie à la demande de nos jeunes qui, jour après jour, parcourent nos rues en y cherchant un sens qui leur permette d’en faire la ville immense qui est la leur et que peu de gens parviennent à apprécier, tant ils sont pris par la routine de la vie.
Décidément, ce jeune de courte expérience, mais anxieux de profiter de la vie et de connaître de nouveaux horizons, parvient à ralentir son pas, tardant peu de temps à se rendre compte qu’il a sous les yeux le joyau le plus rapproché et le plus palpable, sa ville. C’est là le monument dans lequel il se déplaçait, mais il ne l’avait pas encore palpé ; et c’est alors qu’il décide de le vivre, point par point, jusqu’à ce qu’il comprenne que son passé revit.
Il vit sa ville, il vit son histoire et il vit l’expérience des êtres qui l’habitent.